Les races
Le chien du Groenland
Portrait
De tempérament très dur, il convient de le hiérarchiser sans faiblesse mais les rapports avec lui sont passionnants.
Dévoué à son maître, il est même très obéissant. Il se montre amical avec les étrangers.
Il préfère la vie en meute au chenil, mais il ne tolère souvent que les membres de son clan familial.
Historique
Comme son nom l’indique, les origines de cette race se trouvent au Groenland.
Elle y est d’ailleurs toujours élevée et utilisée comme chien de traîneau, bien qu’à l’heure actuelle, le traîneau ne soit plus utilisé pour la chasse seulement, mais également pour l’agrément (tourisme).
Utilisation
Il est très endurant sur de longues distances, mais peut aussi se montrer relativement rapide. Courageux, régulier, toujours motivé : un excellent chien de traîneau.
En Suisse, l’élevage le plus important se trouve sur le glacier de l’Eiger et appartient au chemin de fer de la Jungfrau.
C’est là que depuis plus de 75 ans on voue à cette race le plus grand intérêt et les meilleurs soins. Mais il y a également des éleveurs et propriétaires habitant le plateau.
Ensemble, ils veillent à préserver la robustesse, la volonté, la résistance et l’endurance de cette race «primitive» au sens le plus positif du terme, tout en s’efforçant de lui garder son caractère naturellement affectueux envers son maître.
Le husky de Sibérie
Portrait
C’est le plus petit et le plus élégant de nos chiens de traîneau. C’est le pur-sang des attelages, plein de tempérament et de plaisir au travail.
Depuis qu’il a été importé de Sibérie orientale en Alaska, en 1909, le Siberian Husky n’a cessé de démontrer ses étonnantes capacités de chien de travail dans les courses les plus dures du monde.
C’est l’un des plus amicaux envers l’homme, l’un des plus volontaires et des plus indépendants de nos chiens de traîneau. Il doit, chez nous également, avoir l’occasion d’exercer le travail pour lequel il est fait.
Historique
Il est originaire du Nord du Lac Baïkal où vivait le peuple de Sibérie, les Chukchis, qui l’utilisaient comme chien de traîneau.
Il est très proche du loup, par l’intermédiaire de la famille des spitz polaires, une des plus primitives, puis par le fait d’accouplements réalisés par la tribu Chukchi, qui sélectionna la race.
Il s’illustre brillamment dans les premières courses et la race est reconnue en 1930 par les Américains.
Utilisation
Sprinter autant que randonneur, fougueux et courageux, c’est le chien de traîneau le plus polyvalent. Très brillant chien de tête, il est précoce, précis, intuitif. En compétition, il peut s’illustrer sur neige et hors neige.
Le malamute d’Alaska
Portrait
Historique
Son nom provient d’une tribu esquimaude, peuplade d’Alaska, les Malhemiuts, terme qui signifie «les hommes habitant l’endroit où il y a de grandes vagues».
Il semble que les croisements avec des loups étaient plutôt courants et bien vus car ils permettaient la procréation de chiens très forts, capables de traîner de lourdes charges. Les Malhemiuts s’en servaient d’ailleurs pour haler les barques et tirer les traîneaux.
Utilisation
Le malamute est un chien très costaud, capable de traîner une lourde charge sur une grande distance et pendant un assez bon moment. En effet, sa forte ossature et son poids conséquent n’en font pas un champion de vitesse. Il participe d’ailleurs en Alaska à des concours de «Weight Pulling», consistant à tracter des charges énormes sur le plus de mètres possibles. Toutefois, les amoureux de la race continuent à l’utiliser en compétition de traîneau, puisqu’en Europe, une catégorie lui est spécialement réservée avec le samoyède et le groenlandais, considérés eux aussi comme des «trotteurs». C’est un «allrounder» idéal comme chien de trait, de bât ou comme compagnon fidèle.
Le samoyède
Portrait
C’est «le grand chien blanc au visage souriant, qui porte dans son cœur, toute l’année, l’esprit des fêtes de Noël». Doux, soumis, démonstratif sans être collant, dynamique sans nervosité, le samoyède fait un compagnon charmant, très affectueux.Très joueur, il s’entend bien avec ses congénères. Son obéissance est excellente, sans doute la meilleure de tous les nordiques.
Son seul défaut, il aboie beaucoup. Le samoyède a échappé au succès de ses congénères chiens de traîneau, bien qu’au dire de ses propriétaires, il soit l’un des mieux adaptés à la vie occidentale. C’est d’ailleurs le moins fugueur des chiens de traîneau.
Historique
Son nom lui vient d’une tribu nomade, les Samojèdes,
qui vivait dans l’Est de la Sibérie. Cette tribu était composée principalement de pêcheurs, de chasseurs et d’éleveurs de rennes.
Les ancêtres de la race actuelle étaient utilisés comme gardiens de rennes, tireurs de traîneaux ainsi que comme aides pour la chasse.
Utilisation
C’est un chien de traîneau peu rapide mais très endurant, capable de résister à des températures extrêmes. On peut aussi lui faire porter un sac de bât en promenade. Obéissant, il s’illustre en agility. Aujourd’hui, le samoyède est aussi apprécié comme chien de compagnie, grâce à son caractère enjoué, amical et attachant.
L’alaskan
Portrait
Généralement, ils pèsent entre 15 et 30 kg, leur ossature et leur musculature sont très solides. L’alaskan est un chien obéissant et non fugueur.
Historique
L’alaskan n’est pas une race de chien reconnue mais un type de chien de travail utilisé dans les sports de traîneau, fruit de croisements hautement réfléchis entre différentes races de chiens.
Utilisation
C’est un chien avec un » will to go » très prononcé et dont la sélection n’est basée que sur les performances à l’attelage : vitesse, endurance, rusticité et obéissance. Les alaskans sont des » Formules 1 » qui sont utilisés par la plupart des mushers de compétition. C’est un chien des temps modernes